Prisoners of War
Hatufim, prisonniers de guerre
Il y a 17 ans, Nimrod, Uri et Amiel, trois soldats israéliens, ont été capturés au Liban au cours d’une mission. Après tant d’années de détention, leur libération est enfin négociée mais seuls Nimrod et Uri en reviennent vivants. Ils retrouvent une société dans laquelle ils n’ont plus de repères et ...
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Terminée | Israélienne | 60 minutes |
Drame, Drama | Aroutz 2, Arte, קשת | 2010 |
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1.02 - La Plate-forme (1)
The Facility (1)
Conduits dans un centre de réhabilitation de l’armée, la “Plate-forme”, au lendemain de leur difficile première nuit “chez eux”, Nimrod et Uri se retrouvent avec soulagement. Un psychiatre militaire, Haïm Cohen, leur demande de décrire en détail les circonstances de leur détention, tortures comprises, pointant sans ménagement les zones d’ombre et les contradictions. Il cherche, entre autres, à comprendre comment Amiel est mort.
Diffusion originale : 13 mars 2010
Diffusion française :
13 mars 2010
Réalisat.eur.rice.s :
Gideon Raff
Scénariste.s :
Gideon Raff
Guest.s :
Un deuxième épisode qui s’inscrit parfaitement dans la lignée du premier. Après leur retour en Israël, les otages doivent maintenant réapprendre à « savourer » leur liberté. Pas facile quand tout autour d’eux leur rappelle l’enfermement (une porte, des barbelés, des gardes, une femme omniprésente…). La mise en scène parvient brillamment à créer une atmosphère étouffante et on n’a finalement l’impression que leur vie ne leur appartient plus vraiment… Ils sont libres sans être libres totalement.
Les passages où Nimrod et Uri admirent le paysage sont tout simplement magnifiques et évoquent ces rares moments où les deux hommes ont l’opportunité de « s’évader » et de se reconnecter avec leur terre d’appartenance.
Ces scènes sont d’autant plus lourdes de sens qu’elles sont suivies par des scènes d’interrogatoire tout simplement sensationnelles où l'on ne peut qu’être interloquer par les méthodes parfois douteuses du « psy » qui leur demande non seulement de raconter mais aussi de reproduire leurs scènes de torture. Des scènes qui soient dit au passage sont particulièrement éprouvantes. Les témoignages des deux soldats sont confus et contradictoires et cela amène déjà pas mal de soupçons quant à leurs véritables intentions. Entre mensonges et manipulations, le suspens est bien présent et la tenson à son comble.
Cependant, là où Hatufim s’avère vraiment maligne c’est dans le fait qu’elle nous montre en parallèle où en sont les proches des deux hommes. Ainsi l’ex petite-amie de Uri doit faire face aux commérages et Talia, la femme de Nimrod, se pose des questions sur comment elle doit se comporter avec son mari. Le fossé entre les ex-otages et leurs familles se creusent toujours un peu plus et moi je suis définitivement conquis.